Le bassin sportif

- 25 mètres
- 8 lignes d’eau
- Profondeur de 1.30m à 2.20m
- 500m²
- Nageurs, cours de natation, compétitions
Le bassin d'apprentissage
- Rampe d’accès à 10%
- Profondeur de 0,80m à 1,30m
- 200 m²
- Apprentissage, aquagym, aquabike, cours collectifs
Le bassin ludique
- Profondeur de 1.30m
- Banquette hydromassage et cols de cygnes
- 150m2
- Tous publics
L'espace jeu
- Pataugeoire
- Splashpad avec jeux
- 100m2
- Jeunes enfants
Le pentagliss
- 4 couloirs
- 25 m de long
- Tous publics
Le solarium
- Ouvert à la belle saison
- Terrasse végétalisée
- Boissons et petite restauration au pigeonnier (à venir)
La piscine du 21e siècle
POURQUOI UNE NOUVELLE PISCINE ?

LES ESPACES PENSÉS POUR TOUS
200 places en gradin permettent d’accueillir le public lors de l’organisation de compétitions de natation de niveau départemental. Une salle polyvalente dédiée aux associations est accessible indépendamment de la piscine. Les vestiaires sont équipés de 638 casiers, 43 cabines, 28 douches et 1 handiroom.
UNE PISCINE CONNECTÉE, VERTUEUSE ET ACCESSIBLE
Un bâtiment intelligent
Un volet « smart city » permet de rendre le bâtiment intelligent dans sa maintenance pour une analyse et une gestion plus fine de la consommation d’énergie et connecté pour ses usagers. Des capteurs disséminés en différents points de la piscine permettent de récupérer des informations qui, une fois traitées, renseigneront sur la qualité, la température et la consommation de l’eau, sur la température et la consommation électrique du bâtiment, sur son hygrométrie, son éclairage, son taux d’occupation, etc.photovoltaïque journalière
assurés par la géothermie et
les panneaux photovoltaïques
par des énergies
renouvelables
Maîtrise de l'énergie
La toiture de la piscine Cazalet a été conçue en sheds (dents de scie) afin de répartir la lumière naturelle dans la grande halle où se trouvent les bassins. Afin de favoriser la biodiversité, elle est végétalisée à 70 %. Une cuve de 300 m3 permet de récupérer les eaux de pluie pour l’arroser. Le surplus est mis à la disposition des services des espaces verts pour l’arrosage des espaces fleuris de la ville.Une cuve de 200 m3 permet quant à elle la récupération des eaux grises (de bassin) pour couvrir 90 % des besoins des chasses d’eau dans les sanitaires et assurer le lavage des plages.
640 m² de panneaux photovoltaïques d’une puissance de 140kWc assurent une production de 184 MWh/an entièrement auto-consommés par les pompes à chaleur, le système de filtration, l’éclairage et la ventilation.
En ce qui concerne le renouvellement de l’eau des bassins, le cycle de l’eau mis en place permettra de calculer au mieux son renouvellement, en collant au plus près des besoins, sachant que la consommation d’eau par baigneur est de 69 litres en moyenne.
Une piscine accessible
Parmi les aménagements notables de cette piscine figurent ses équipements handi-bienveillants :- Des places de stationnement PMR et un accès via un cheminement facile et des portes d’entrée coulissantes.
- Des vitrophanies sont apposées sur les éléments vitrés pour une meilleure visibilité par les déficients visuels.
- Un comptoir spécial doté d’une borne abaissée permettra d’accueillir les personnes en fauteuil roulant, une cloison acoustique et une boucle magnétique faciliteront les échanges avec les personnes souffrant de déficience auditive.
- Les sanitaires, douches et lavabos sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant et un éclairage anti-éblouissement assure un confort visuel.
- La piscine met à disposition des fauteuils adaptés pour accéder à la halle bassin.
- Une correction acoustique, via de faux plafonds en toile tendue au-dessus des bassins, et un revêtement mural absorbant les sons limitent les bruits et l’effet « caisse de résonance » de la piscine.
- Une rampe d’accessibilité permet d’entrer en fauteuil dans le bassin d’apprentissage et un dispositif de mise à l’eau permet d’accéder aux bassins sportif et bien-être.
- Les gradins disposent de six emplacements PMR.
- Dans la zone vestiaires, une handiroom
est installée ; dotée de toilettes et d’une
table à langer relevable (de laquelle il
est possible de se doucher) elle permet
de changer un adulte en situation
de handicap moteur lourd, dans l’intimité
et dans de bonnes conditions.
L'histoire du site
Cette partie a été rédigée grâce au concours précieux du Syndicat de Quartier de France et des Passeurs de mémoire de Pessac.
18ᵉ siècle
Constitution du domaine et 1er château bâti par François Cazalet
Le domaine Cazalet porte le nom d’un avocat bordelais, premier propriétaire du lieu : François Cazalet, né en 1730 et mort à la Révolution. Le domaine est constitué de 50 hectares en réunissant les deux métairies de France et de Cazalet et y édifie une première bâtisse qui n’est pas le château actuel. Un acte notarié atteste de son existence en 1776. Une partie (le sous-bassement) de la maison initiale, ainsi que quelques vieux arbres auraient été conservés de cette première époque. En 1778, François Cazalet demande aux Pépinières royales 150 tilleuls, 50 platanes et 50 peupliers d’Italie.
Le domaine passe dans les mains de la famille Clouzet et s’oriente vers la viticulture
En 1846, le domaine passe aux mains de la famille Clouzet, grâce à une vente par adjudication et s’oriente vers la viticulture. Négociant en bonneterie, Le fils Clouzet, Firmin Ferdinand Clouzet, acquiert le domaine par adjudication en 1858. Il fut maire de Pessac de 1870 à 1878 et membre de Conseil général. C’est lui qui fait édifier le château actuel en 1860 et lui donne le nom de Cazalet, son premier propriétaire. Ex-propriétaire du Pape-Clément, il donne une orientation viticole au domaine et produit sur ses terres un excellent cru de vins rouges de Graves. En 1893, on annonce une production de 40 tonneaux de vin rouge.
En 1897, la famille Clouzet vend à la famille Petit, propriétaire et négociant bordelais.
En 1898, Matteo Petit revend la partie nord du domaine au profit de Henri Corbin, avocat bordelais et conseiller général.
Le domaine se morcelle, des lotissements sont créés sur les terres de Cazalet
En 1908 : Henri Corbin cède gracieusement à la commune près de 5 000 m2 pour l’édification des écoles de l’Alouette (actuellement groupe scolaire Pierre Castaing).
En 1933, s’édifie le lotissement Cazalet dans un quadrilatère de 8 666 m2 formé par l’avenue Cazalet (actuellement rue Roger Vilanova), l’Allée des Erables (actuellement rue des Palmiers), la rue Félix Faure et l’avenue Carnot.
En 1936, madame Bonnard, la fille d’Henri Corbin hérite du domaine.
Un collectif lutte pour la sauvegarde du domaine et obtient l’achat du domaine par la Communauté urbaine de Bordeaux et sa rétrocession à la ville de Pessac.
En 1984 : la ville de Pessac, achète la propriété dans son intégralité. La même année le parc est ouvert au public après un grand nettoyage.
En 1989 un sauvetage d’urgence du château est effectué. A partir des années 1990, le château, le parc et certaines dépendances sont restaurés. Les dépendances accueillent la direction des sports de la Ville, puis servent de locaux pour les associations sportives de la commune.
En 1996, l’Orangerie du domaine devient une salle polyvalente d’exposition et de réunion pour les associations.
1998/2000 : restauration du pigeonnier.
1999 : le château devient mairie-annexe
2000 : restauration du parc
2009 : ouverture de la crèche Cazalouette à proximité.
1776
19ᵉ siècle
1844
20ᵉ siècle
1940
1979
2009
2019
OUVERTURE AU PUBLIC
La propriété vue à travers les cadastres napoléoniens : un domaine agricole
Sur le cadastre de 1813 le lieu-dit représente une surface de 20 hectares. Les parcelles appartiennent à M. Dumantet qui possède aussi le Haut-Livrac, le parc d’Espagne et une partie du lieu-dit « France ». On y dénombre 3 pièces de landes, 6 de terres (labourables), 1 de pelouse, 1 de pâture, 1 de bois, 2 de bois et pins, 1 de vignes, 1 maison et 1 parc à bestiaux. Le propriétaire des parcelles voisines étant le même, il est difficile de reconstituer exactement les limites du domaine. En 1818, la propriété passe aux mains d’un certain Castagnet puis en 1821 à celles de Bernard Antoine. Sur le cadastre de 1844, on compte 19 parcelles rattachées au lieu-dit Cazalet dont 1 de vignes, 6 de terres, 5 de pacages, 1 d’acacias, 1 de landes, 2 de bois, 1 pré et 1 maison. La surface cultivée en vignes a un peu augmenté mais le domaine se consacre encore à la polyculture (cultures, élevage, exploitation du bois). Ces 23 hectares appartiennent dorénavant à Auguste Firmin Jarrige de Sainte Marie de Bel Air, (maire de Pessac de 1809 à 1822).
Reconversion industrielle du domaine
En 1941, l’industriel Charles Ragot, négociant bordelais en pièces détachées mécaniques et constructeur de voitures et motos fait l’acquisition du parc, des dépendances et du château.
En août 1944, le château est réquisitionné par l’occupant. Il sera saccagé à son départ. Après la guerre, Charles Ragot utilise une partie de la propriété pour ses activités industrielles et commerciales et loue quelques années le château à l’Etat qui y installe un collège technique. Il construit deux nouveaux bâtiments en 1951 et 1967. Dans la partie industrielle, l’une des activités consiste à transformer des camions GMC de l’armée américaine en camions de pompiers pour la défense de la forêt contre l’incendie.
En 1951, Ragot commence à livrer des GMC équipés de citernes elliptiques de 3 000 litres. 280 personnes travaillent au sein de l’entreprise qui comprend 4 départements : la vente de pièces auto, la transformation de camions GMC en camions de pompiers, la réparation de moteurs poids lourds, export de pièces auto et outillages. L’atelier dans lequel les ouvriers de l’usine transformaient les GMC a par la suite servi d’entrepôt au service des sports de la ville.
Durant la guerre, délogé par les Allemands, monsieur Ragot a habité la belle maison derrière l’Orangerie. Celle-ci sera incendiée volontairement par le fils d’un ouvrier de l’usine, après la cessation d’activité de l’entreprise en 1979.
En 1979, l’entreprise Ragot cesse son activité. L’entrepreneur décide alors de vendre son domaine qui attire la convoitise de nombreux promoteurs. Une promesse de vente est signée entre M. Ragot et Codec. En même temps, il est question d’un projet de parking…
Premières réflexions sur la construction de la piscine
2019/2022
Ateliers de co-design avec les associations sportives et les différents usagers de la piscine caneton actuelle
Septembre 2022
Vote de la délibération en Conseil municipal
Janvier 2023
Première réunion publique d’information
Juillet 2023
Début du chantier
29 août 2025
Inauguration
L'histoire du site
18ᵉ siècle
1776
Constitution du domaine et 1er château bâti par François Cazalet
Le domaine Cazalet porte le nom d’un avocat bordelais, premier propriétaire du lieu : François Cazalet, né en 1730 et mort à la Révolution. Le domaine est constitué de 50 hectares en réunissant les deux métairies de France et de Cazalet et y édifie une première bâtisse qui n’est pas le château actuel. Un acte notarié atteste de son existence en 1776. Une partie (le sous-bassement) de la maison initiale, ainsi que quelques vieux arbres auraient été conservés de cette première époque. En 1778, François Cazalet demande aux Pépinières royales 150 tilleuls, 50 platanes et 50 peupliers d’Italie.
19ᵉ siècle
1844
La propriété vue à travers les cadastres napoléoniens : un domaine agricole
Sur le cadastre de 1813 le lieu-dit représente une surface de 20 hectares. Les parcelles appartiennent à M. Dumantet qui possède aussi le Haut-Livrac, le parc d’Espagne et une partie du lieu-dit « France ». On y dénombre 3 pièces de landes, 6 de terres (labourables), 1 de pelouse, 1 de pâture, 1 de bois, 2 de bois et pins, 1 de vignes, 1 maison et 1 parc à bestiaux. Le propriétaire des parcelles voisines étant le même, il est difficile de reconstituer exactement les limites du domaine. En 1818, la propriété passe aux mains d’un certain Castagnet puis en 1821 à celles de Bernard Antoine. Sur le cadastre de 1844, on compte 19 parcelles rattachées au lieu-dit Cazalet dont 1 de vignes, 6 de terres, 5 de pacages, 1 d’acacias, 1 de landes, 2 de bois, 1 pré et 1 maison. La surface cultivée en vignes a un peu augmenté mais le domaine se consacre encore à la polyculture (cultures, élevage, exploitation du bois). Ces 23 hectares appartiennent dorénavant à Auguste Firmin Jarrige de Sainte Marie de Bel Air, (maire de Pessac de 1809 à 1822).
Le domaine passe dans les mains de la famille Clouzet et s’oriente vers la viticulture
En 1846, le domaine passe aux mains de la famille Clouzet, grâce à une vente par adjudication et s’oriente vers la viticulture. Négociant en bonneterie, Le fils Clouzet, Firmin Ferdinand Clouzet, acquiert le domaine par adjudication en 1858. Il fut maire de Pessac de 1870 à 1878 et membre de Conseil général. C’est lui qui fait édifier le château actuel en 1860 et lui donne le nom de Cazalet, son premier propriétaire. Ex-propriétaire du Pape-Clément, il donne une orientation viticole au domaine et produit sur ses terres un excellent cru de vins rouges de Graves. En 1893, on annonce une production de 40 tonneaux de vin rouge.
En 1897, la famille Clouzet vend à la famille Petit, propriétaire et négociant bordelais.
En 1898, Matteo Petit revend la partie nord du domaine au profit de Henri Corbin, avocat bordelais et conseiller général.
20ᵉ siècle
1940
Le domaine se morcelle, des lotissements sont créés sur les terres de Cazalet
En 1908 : Henri Corbin cède gracieusement à la commune près de 5 000 m2 pour l’édification des écoles de l’Alouette (actuellement groupe scolaire Pierre Castaing).
En 1933, s’édifie le lotissement Cazalet dans un quadrilatère de 8 666 m2 formé par l’avenue Cazalet (actuellement rue Roger Vilanova), l’Allée des Erables (actuellement rue des Palmiers), la rue Félix Faure et l’avenue Carnot.
En 1936, madame Bonnard, la fille d’Henri Corbin hérite du domaine.
1979
Reconversion industrielle du domaine
En 1941, l’industriel Charles Ragot, négociant bordelais en pièces détachées mécaniques et constructeur de voitures et motos fait l’acquisition du parc, des dépendances et du château.
En août 1944, le château est réquisitionné par l’occupant. Il sera saccagé à son départ. Après la guerre, Charles Ragot utilise une partie de la propriété pour ses activités industrielles et commerciales et loue quelques années le château à l’Etat qui y installe un collège technique. Il construit deux nouveaux bâtiments en 1951 et 1967. Dans la partie industrielle, l’une des activités consiste à transformer des camions GMC de l’armée américaine en camions de pompiers pour la défense de la forêt contre l’incendie.
En 1951, Ragot commence à livrer des GMC équipés de citernes elliptiques de 3 000 litres. 280 personnes travaillent au sein de l’entreprise qui comprend 4 départements : la vente de pièces auto, la transformation de camions GMC en camions de pompiers, la réparation de moteurs poids lourds, export de pièces auto et outillages. L’atelier dans lequel les ouvriers de l’usine transformaient les GMC a par la suite servi d’entrepôt au service des sports de la ville.
Durant la guerre, délogé par les Allemands, monsieur Ragot a habité la belle maison derrière l’Orangerie. Celle sera incendiée volontairement par le fils d’un ouvrier de l’usine, après la cessation d’activité de l’entreprise en 1979.
En 1979, l’entreprise Ragot cesse son activité. L’entrepreneur décide alors de vendre son domaine qui attire la convoitise de nombreux promoteurs. Une promesse de vente est signée entre M. Ragot et Codec. En même temps, il est question d’un projet de parking…
2009
Un collectif lutte pour la sauvegarde du domaine et obtient l’achat du domaine par la Communauté urbaine de Bordeaux et sa rétrocession à la ville de Pessac.
En 1984 : la ville de Pessac, achète la propriété dans son intégralité. La même année le parc est ouvert au public après un grand nettoyage.
En 1989 un sauvetage d’urgence du château est effectué. A partir des années 1990, le château, le parc et certaines dépendances sont restaurés. Les dépendances accueillent la direction des sports de la Ville, puis servent de locaux pour les associations sportives de la commune.
En 1996, l’Orangerie du domaine devient une salle polyvalente d’exposition et de réunion pour les associations.
1998/2000 : restauration du pigeonnier.
1999 : le château devient mairie-annexe
2000 : restauration du parc
2009 : ouverture de la crèche Cazalouette à proximité.
2019
Premières réflexions sur la construction de la piscine
2019/2022
Ateliers de co-design avec les associations sportives et les différents usagers de la piscine caneton actuelle
Septembre 2022
Vote de la délibération en Conseil municipal
Janvier 2023
Première réunion publique d’information
Juillet 2023
Début du chantier
29 août 2025
Inauguration